- yves_remord a écrit:
- Tain on va t'appeler la Mère Fourrass avec tes pensées du jour Sodomie!
mercredi 24 novembre 2010
L'Enigme de la Mère Fourras (oh allez on va pas chipoter, vous y rajoutez des nénés, et c'est bon)
Si vous êtes joueur, je vous propose une petite énigme à résoudre. Le gagnant remportera une photo dédicacée de Jack Lang.
Vous êtes prêts? Faites chauffer les neurones et laissez moi un commentaire aussi judicieux que possible!
(calculatrice interdite)
Sachant que:
Mon fils est dans sa période "pleurs du soir", mais pleure aussi le matin, en ce moment. Et puis un peu l'après-midi, aussi.
Je n'ai plus de tympans, donc.
Après des soirées assez hurlantes, où nous essayons de dîner, regarder un film avec les sous-titres et discuter 5 minutes, il s'endort, enfin, tel un ange touché par la grâce déployant ses ailes en plumes si belles et si blanch.. (ouais bon vous voyez quoi, il s'endort), vers 22h30.
Vers 23h00, "enfin, du temps pour nous": pour aller se coucher! Mais avant: ne pas oublier qu'il reste un peu de repassage, étendre le linge sur la terrasse, trier les vêtements secs, pour résumer: ranger le bordel.
Vers minuit donc, "enfin, du temps pour nous!". Vraiment, cette fois.
Allez, vers minuit trente, tout le monde dort dans la maison.
Mon fils chouine et se réveille un peu vers 1h ou 2h du matin. A cette heure-ci, il a surtout besoin d'un câlin, surtout ne pas donner systématiquement le biberon, essayer de le calmer, avant.
Le calmage dure à peu près une heure, en ce moment. A cette heure-ci, donc, on marche des kilomètres dans l'appartement, en lui chantonnant une petite berceuse, en essayant autant que possible que ses pleurs ne soient pas trop forts, afin qu'il ne réveille pas sa sœur.
Bon, ça va, mon fils est plutôt cool, il ne pleure presque pas la nuit. C'est plutôt du chouinage: du pleur rentré, du sanglot étouffé, si vous préférez. Ça me préserve relativement d'un conflit avec les voisins, mais c'est tout aussi stressant.
Vers 2 ou 3 heures du matin; il s'est rendormi.
Vers 5h; ma fille se réveille, et déclare: "ça y est maman, j'ai fini de dormir!"
Vers 5h15: après avoir expliqué à ma fille qu'il fallait éteindre sa lampe et se rendormir pour ne pas réveiller son frère, (je tente de ne pas faire un énième chantage au Père-Noël, ce serait trop cruel, en plein nuit), fébrile, je retourne me coucher (ou son papa, bien entendu, nous sommes un couple moderne -du moins le week-end- Jean-Chou, je t'aime).
7h00: c'est l'horloge interne de ma fille: "maman maman z'ai bien dormi! dis, tu me prépaves mon biberon si teu plé?"
Puis le cycle infernal recommence: biberon, rot, gros câlin, sorties, activités, jeux, change, pleurs, sommeil, pleurs, bras, re-pleurs, prise-de-tête, pleurs, lâchage d'éponge maternelle, calmage , bonheur, quelques minutes de répit, sommeil, biberon, une boîte de thon mangée sur la table basse, pleurs, sieste, pleurs, grands sourires et craquage, "qu'est ce qu'il est beau mon fils", crachouillis, biberon, pleurs, "qu'est-ce qu'il est beau mais qu'est-ce-que c'est crevant", régurgitation, etc....
En ajoutant à cela que le congé paternité est comme un mirage, flottant au loin au dessus du désert, claquant au vent comme le pavillon d'un bateau-fantôme, qui recule chaque fois un peu plus dès que j'ai l'impression de l'atteindre enfin, donc, l'énigme, la voilà:
QUAND-EST-CE QUE JE DORS, MOI?
tu vois le bout du rouleau? ben pour me trouver, tu continues encore un peu, 1ère à droite, et juste après le renfoncement, c'est moi!